Les montagnes d’ordures de Madagascar, comme le disait Soprano.
Loin de moi, l’idée de dénigrer mon Pays, à travers cet article.
J’ai choisi ce thème, juste parce que c’est d’actualité chez nous.
Le Maire, lors de sa propagande, a annoncé que l’un de ses projets était de rendre Antananarivo, la capitale, plus… jolie ? L’intention est bonne certes, mais actuellement, des montagnes d’ordures sont vues partout.
Et cela m’a tout de suite rappelé la chanson de Soprano, imagine-toi 😓 (l’une des chansons qui ont marqué mon enfance) :
Imagine Madagascar et ses montagnes d’ordures,
Imagine tes huit ans et tes pieds sans chaussures Imagine tes mains dans les détritus
Pour un bout de pain, mais tu t’y habitues
Comment peut-on bien gérer la gestion d’enlèvement de ces ordures ?
Plus de matériels et de ressources ?
De un, il faudrait peut-être plus de bacs à ordures ? Car les bacs actuels débordent, d’où la formation de montagnes d’ordures assez vite. Sachant aussi que le nombre d’habitants dans la capitale a augmenté assez vite, depuis quelques années.
Les ressources actuelles deviennent alors insuffisantes, notamment les bacs à ordures.
Un calcul précis serait la bienvenue !
Mes recherches ont abouti à ceci : « selon la Banque Mondiale, il a été estimé, en 2012, à 4 000 milliards de kilos de déchets produits par an. Ce chiffre est équivalent à 10 milliards de kilos de déchets par jour (si on ne considère pas les domaines de l’agri et de la construction).
Une commune produirait donc entre 1,7 à 1,9 milliard de tonnes de déchets, et donc, 1,2 kg par personne par jour. »
Là où je veux en venir, est qui si on fait bien nos calculs, et qu’on prenait en compte le nombre d’habitants dans une commune, ou un quartier, on aurait le nombre exact (ou assez proche) de bacs qu’il faut mettre en place.
Seulement, tout cela entraîne d’autres choses : où allons-nous mettre ces bacs pour qu’ils ne nuisent pas à la circulation ? A méditer… 💭💭💭
Emploi de temps strict et régulier ?
De deux, je pense qu’il faut faire l’enlèvement d’ordures régulièrement. Quand je dis régulièrement, je veux dire : tous les jours. Il ne faut pas attendre que débordements se fassent avant de mener une action.
Et cela, à un moment où le trafic est assez calme (c’est un tout autre sujet à creuser).
Quoique, en déplaçant les points d’ordures dans des lieux plus propices (loin de la circulation), il n’y a pas trop de contraintes concernant les horaires d’enlèvement d’ordures, du moment que cela ne se fait pas aux heures de pointe.
Recyclage clair et procédés transparents.
De trois, peut-être un recyclage d’ordures nous donnerait plus de motivations pour traiter ces ordures. Pour ceux qui vivent à Antananarivo d’ailleurs, vous comprenez certainement que l’enlèvement d’ordures paraît être un boulot sans valeur. Pourtant, en sachant que ces ordures-là peuvent être utilisées à bon escient pourrait changer beaucoup de choses.
D’où la nécessité de supporter les entreprises qui œuvrent dans ce domaine actuellement, et d’en créer encore plus. Je connais actuellement quelques-unes d’entre elles : Madacompost, Adonis Madagascar, Malio…
(Les gens ne connaissent pas forcément que ces genres d’entreprises existent).
Une sensibilisation devrait être menée.
Voilà ma petite réflexion du moment. Si vous avez des questions, des remarques… j’en suis tout ouïe ! 🙂
